S'asseoir et admirer

27 octobre 2023

Je vais assez souvent au jardin botanique de ma ville ( ce n'est pas loin d'où je réside, c'est gratuit car j'ai la carte de la ville et je ne suis jamais déçue, la nature m'offre des surprises chaque fois)

Cette fois-ci , j'ai changé ma routine de marche et je suis tombé sur cette sculpture :

Point de vue général dans l'autre sens :

Petite précision pour celles qui ont vu les barrières en arrière sur la premìère photo : c'est le coin des renards . Il est un peu cloturé pour l'hiver afin que les gens aient juste la possibilité d'entrer et de sortir seulement en un point de chaque bord. Cela insite moins les gens à entrer et ainsi à laisser en paix les animaux qui hibernent....vu que la nature est elle même endormie sous la neige !!!

Bon maintenant l'explication de la sculpture !

"Un jardin en soi"

De Michel Goulet

2010

Acier inoxydable et laiton sur dale de granit

Dans l’arboretum du Jardin botanique de Montréal, au détour d’une allée discrète, une chaise de laiton et d’acier est placée au centre d’un enclos en acier inoxydable .

Ce dernier se présente comme une dentelle de motifs de feuilles imitant celles que l’on peut trouver dans le jardin.

La chaise, quant à elle, est décorée sur son siège par 12 flèches disposées à la manière des chiffres d’une montre.

La présence de l’œuvre à cet endroit produit une rencontre entre l’art et la nature.

Un jardin à soi y produit son propre espace de recueillement et de contemplation dans un lieu circonscrit.

Elle offre au visiteur qui s’y assoit un moment d’intimité et de solitude en plus de l’inciter à porter un regard artistique sur ce qui l’entoure.

Petit fait en plus :

Un jardin à soi possède une histoire hors du commun. L’œuvre résulte d’un incident affectant une autre œuvre d’art public de l’artiste. Le 7 mai 1995, la chaise-poème « Les hauts et les bas » des Leçons singulières de la place Roy du Plateau-Mont-Royal est dérobée. En 1998, n’ayant pas réussi à récupérer la pièce, la Ville décide d’en commander une nouvelle pour assurer l’intégrité de l’œuvre. Lorsqu’un citoyen retrouve finalement la chaise originale en 2007, Goulet est alors invité à proposer une nouvelle création intégrant l’artéfact.

Rien d'autre à ajouter sauf belle fin de semaine à vous,